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Vie noire : Histoires inédites est une série documentaire en huit parties, qui retrace l'histoire riche et complexe des expériences des personnes noires au Canada. En réfutant les mythes communément admis tout en célébrant les nombreuses contributions souvent méconnues, la série met en lumière des personnes noires canadiennes qui ont aidé à façonner le pays. Couvrant plus de 400 ans de violence, de racisme, de persévérance et de triomphe, la série dévoile une vision nuancée et sans fard de la vie des personnes noires canadiennes. Les horreurs de l'esclavagisme et de la ségrégation sont explorées en concomitance avec des illustrations de résistance, ainsi que les merveilles et les récompenses de la communauté, de la créativité et de la résilience. Vie noire : Histoires inédites opte pour un côté intimiste, des témoignages d'experts, des reconstitutions évocatrices et des documents d'archives rares pour contextualiser les histoires des Canadiens noirs auprès du public contemporain. Cela permet ainsi de reconnaître les complexités du passé canadien.
Vie noire : Histoires inédites est produit par Studio 112 en association avec Northwood Entertainment et Ugly Duck Productions. Les producteurs exécutifs sont Leslie Norville, lauréate d'un Emmy®, P.K. Subban, Miranda de Pencier et Nelson George ; Sandy Hudson est co-productrice exécutive. À la production-conseil, on trouve la très honorable Michaëlle Jean, Shadrach Kabango, le Dr Rinaldo Walcott et Ravyn Wngz. Pour CBC, Sally Catto est directrice générale, Entertainment, Factual, & Sports ; Jennifer Dettman est directrice exécutive, Unscripted Content ; Sandra Kleinfeld est directrice principale, Documentary ; et Michelle McCree est cadre responsable de la production, CBC Docs et The Passionate Eye.
Un refuge, mais pas de Paradis est une analyse sans complaisance de l'histoire de l'esclavage qui dissipe le mythe du Canada comme utopie pour les Noir(e)s. Grâce à des entretiens avec des historiens et des descendants de personnes réduites en esclavage, ainsi qu'à des reconstitutions évocatrices et à des documents d'archives rares, l'héritage de l'esclavagisme au Canada est exploré. Les récits incluent le procès brutal et l'exécution de Marie-Joseph Angélique, une jeune femme réduite en esclavage qui, selon la rumeur, aurait déclenché un gigantesque incendie à Montréal en 1734. Mais au milieu de ces tragédies, il y a aussi des exemples d'espoir et de résilience, notamment le récit remarquable des Blackburn, un couple qui a échappé à l'esclavage et à la persécution aux États-Unis et qui, sans le vouloir, a challengé les nouvelles lois du Haut-Canada relatives à l'esclavage pour la première fois. Le principe établi dans cette affaire historique reste, aujourd'hui encore, la base de la législation canadienne en matière d'extradition.
Centré sur les années 1968 et 1969, pendant le Congrès international des écrivain(e)s Noir(e)s de Montréal et l'affaire Sir George Williams, Revolution Remix explore le mouvement des droits civiques au Canada, notamment à travers deux événements qui ont marqué l'époque de l'autonomisation des Noirs. L'épisode examine l'évolution du mouvement, depuis la lutte contre l'indignité dans les espaces publics et les avancées de la législation sur les droits humains, jusqu'à une fête de sortie du mouvement Black Power qui cherchait à instiller l'autodétermination dans toutes les facettes de l'expérience des Noir(e)s canadien(ne)s. Des militant(e)s panafricain(e)s du monde entier, dont Stokely Carmichael, C.L.R. James, Miriam Makeba et Walter Rodney se sont réuni(e)s à l'université McGill pour discuter de l'avenir de la libération des Noir(e)s, sous l'œil vigilant des autorités canadiennes. Un an plus tard, des étudiant(e)s se sont heurté(e)s aux autorités lorsqu'ils et elles ont occupé un étage d'un bâtiment du campus pour protester contre le racisme anti-Noir(e), dans ce qui est aujourd'hui considéré comme la plus grande manifestation étudiante de l'histoire du Canada. Ces deux événements marquent un tournant dans la conscience des Noir(e)s au Canada.
Dans Beats Nordiques, les pionnier(nière)s du hip-hop canadien racontent l'histoire de ce genre musical ; présentant des entrevues avec Maestro Fresh Wes, Michie Mee, Master T, et plus encore.
Raconté à travers une série d'images cinématographiques puissantes, de vignettes, d'analyses d'expert(e)s et de séquences d'archives captivantes, Migrations dresse un portrait intime et poignant de la migration des Noir(e)s au Canada. Cet épisode examine l'arrivée de milliers de Caribéen(ne)s à partir des années 1950, dans le cadre des programmes de travail temporaire tels que le Seasonal Agriculture Worker Program et le West Indian Domestic Scheme, et explore les défis auxquels sont confrontées les vagues plus récentes de migrant(e)s somalien(ne)s et haïtien(ne)s. Migrations dévoile les obstacles déchirants auxquels les migrant(e)s Noir(e)s ont dû faire face et continuent de faire face sur le sol canadien, ainsi que les progrès extraordinaires réalisés par les migrant(e)s à la recherche d'une vie meilleure et d'un endroit qu'ils et elles peuvent appeler leur maison.
Creation Insists met les projecteurs sur le travail de six artistes noir(e)s canadien(ne)s, certain(e)s célèbres, d'autres moins. L’épisode célèbre leur créativité tenace, leurs compétences, leurs réalisations et leurs thèmes abordés. Les peintres de la côte Est Edward Mitchell Bannister et Edith MacDonald-Brown sont présenté(e)s aux côtés des écrivains Philip et Austin Clarke, lauréat du prix Giller, et des cinéastes Sylvia Hamilton et Clement Virgo. Cet épisode présente les parcours inspirants, les luttes et les triomphes de ces artistes grandioses et les contributions qu'ils et elles ont apportées au paysage culturel du Canada et d'ailleurs. Creation Insists se penche également sur l'exposition controversée d'art africain au Musée Royal de l'Ontario (ROM), "Au cœur de l'Afrique", avec sa perspective résolument coloniale, et sur les protestations qui ont suivi à Toronto.
Les athlètes professionnel(le)s canadien(ne)s sont souvent considéré(e)s exclusivement sous l'angle du hockey. Pourtant, de la LNH à la NBA en passant par les Jeux Olympiques, les athlètes noir(e)s canadien(ne)s ne se contentent pas de concourir au plus haut niveau. En effet, ils et elles ont laissé des traces indélébiles dans leurs sports respectifs dans le monde entier. Cet épisode se penche sur l'histoire complexe des athlètes noir(e)s de haut niveau au Canada, dans les domaines de la boxe, du baseball, de l'athlétisme, du hockey, etc. À l'aide de vignettes et d'entrevues convaincantes, avec certain(e)s des meilleur(e)s athlètes canadien(ne)s, More than a Game brosse un tableau global du climat qui règne pour ces personnes au Canada, retraçant l'évolution du racisme dans le sport et propose un aperçu de ce que l'avenir nous réserve.
Les chercheurs(euses) et les militant(e)s analysent la criminalisation historique des Canadien(ne)s noir(e)s et ses effets sur le maintien de l'ordre depuis les années 1700 jusqu'à nos jours.
Claiming Space est un voyage lyrique à travers la croissance des communautés noires, les politiques gouvernementales qui ont détruit ces établissements autrefois florissants et la résistance des résident(e)s au déplacement systémique. S'appuyant sur l'histoire des communautés noires au Canada et sur les histoires souvent négligées de Maidenville (Saskatchewan), d'Africville (Nouvelle-Écosse) et de la Petite Bourgogne (Montréal) Claiming Space se penche sur les communautés rasées pour faire place à des autoroutes, des parcs et de nouvelles infrastructures urbaines. Mais au milieu du chaos, il y a aussi des histoires transcendantes et magnifiques de résilience et de relations qui ont perdurées. Les descendant(e)s des habitant(e)s déplacé(e)s parlent de l'esprit et de la culture qu'ils portent en eux, dans un rappel poignant et puissant de la lutte permanente pour la justice sociale.