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Parmi les figures les plus marquantes, on compte Mathieu Da Costa, que l'on pense être arrivé au Canada au début des années 1600. Marin et interprète, Da Costa a joué un rôle important en facilitant la communication entre différents groupes, notamment les explorateurs français, les colons acadiens et les peuples autochtones, afin qu'ils puissent faire du commerce.
Ces personnes ont été amenées de force au Canada par des colons français qui avaient établi des colonies et se livraient à des activités telles que la traite des fourrures, la pêche et l'agriculture. Le nombre exact de Noirs asservis à cette époque est difficile à déterminer, mais on estime qu'au moins 1440 personnes d'origine africaine ont été asservies en Nouvelle-France. La Nouvelle-France était une société avec esclavage, ce qui signifie que l'institution fonctionnait à petite échelle, contrairement aux économies de plantation de l'hémisphère sud. Les Noirs asservis dans la Nouvelle-France travaillaient dans divers domaines, notamment le service domestique, l'agriculture, l'exploitation minière, le commerce des fourrures, les métiers spécialisés et les entreprises de leurs asservisseurs.
En outre, la dynamique de la race et du statut social était complexe à cette époque. Si certaines personnes noires ont été asservies, d'autres ont réussi à obtenir leur liberté par divers moyens, tels que le service militaire pendant la révolution américaine, l'auto-libération ou la manumission. Toutefois, il est essentiel de reconnaître que, malgré leur liberté, les Noir(e)s étaient toujours confronté(e)s à la discrimination raciale et à des opportunités limitées au sein de la société.
Les récits des personnes noires à cette époque mettent en lumière la diversité de leurs expériences et de leurs contributions à l'établissement du pays.
En 1608, il signe un contrat de trois ans avec les Hollandais pour travailler comme interprète et retourne au Canada avec Pierre Du Guade Monts ou pour lui. Cependant, il est ensuite capturé par les Français et emprisonné à La Havre, en France, en décembre 1609.
À partir de ce moment, Da Costa disparaît de l'histoire, laissant sa vie ultérieure dans le mystère. Mais son histoire nous amène à nous poser une question importante : à quoi aurait ressemblé le monde si les personnes noires n'avaient pas été considérées comme de simples esclaves au service de la volonté d'autrui?
Le capitaine Richard Pierpoint (également connu sous le nom de Pawpine) était un soldat britannique d'origine sénégalaise. Pendant la révolution américaine, Pierpoint a combattu aux côtés des Britanniques dans le régiment des Butler's Rangers, une unité militaire provinciale loyaliste. Après la guerre, les Rangers s'installent dans la région du Niagara, dans l'actuelle ville de St. Catharines. En tant qu'ancien combattant, Pierpoint avait droit à une concession de 100 acres de terre. Au lieu de cela, il demande plutôt à retourner dans son pays natal, le Sénégal. Sa demande est rejetée.
Pour fuir l'Amérique, les soldats noirs qui se trouvaient derrière les lignes britanniques avaient besoin de passeports. Ceux qui n'en avaient pas pouvaient être renvoyés dans leur pays d'origine, ce qui signifiait un retour à l'asservissement.
Il semble que Cato Ramsey se soit échappé vers les lignes britanniques pour tenter d'obtenir sa liberté, qui lui a été accordée.
Au 18e siècle, le terme « serviteurs » était un euphémisme couramment utilisé pour désigner les personnes d'origine africaine asservies. Le retour de Morse englobe l'Île-du-Prince-Édouard et Saint John, au Nouveau-Brunswick. Il ne comprend pas Shelburne, où résidait un nombre important d'asservisseurs, ni l'île du Cap-Breton, où les asservis des Loyalistes étaient aussi présents.
Cette loi, présentée par le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe, marque un changement progressif dans la politique coloniale britannique à l'égard de l'asservissement. La Loi limitant l'esclavage interdit l'importation de personnes asservies dans le Haut-Canada, rendant illégale l'entrée de personnes asservies dans la province. Les personnes asservies au moment de l'adoption de la loi resteront 'asservies à vie', à moins d'être émancipées par leurs asservisseurs. Les enfants nés de femmes noires asservies après l'adoption de la loi peuvent être asservis jusqu'à l'âge de 25 ans, et les enfants nés de ces enfants naissent libres.